- décanat
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• 1650; lat. ecclés. decanatus, de decanus → doyen♦ Didact. Dignité, fonction de doyen. Le décanat d'une église cathédrale. Le décanat d'une faculté. — Durée de cette fonction.décanatn. m. Dignité de doyen; exercice, durée de cette dignité.⇒DÉCANAT, subst. masc.Fonction, dignité de doyen d'un corps constitué. Décanat du Sacré-Collège, de la faculté des Lettres :• ... une haute place au dix-huitième siècle, aujourd'hui tombée presque à rien, où une personnalité de valeur reste inutile et enterrée avec le seul avenir de décanat de la Rote qui mène au cardinalat.GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 70.— P. méton. Le temps que dure cette fonction. Ces années de son décanat furent le moment le plus glorieux de la vie de Gui Patin (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 8, 1851-62, p. 116).Prononc. et Orth. :[dekana]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1650 (GUY PATIN, Lettres, 89, éd. 1689 ds A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 472). Empr. au lat. médiév. eccl. decanatus « charge de doyen » (1190 ds NIERM.). Fréq. abs. littér. :2.décanat [dekana] n. m.ÉTYM. 1650; lat. ecclés. decanatus « charge de doyen », de decanus, même sens (→ Doyen), de decem « dix ».❖♦ Didact. Dignité, fonction de doyen. || Le décanat d'une faculté. || Le décanat d'une église cathédrale. || Être promu au décanat.0 (…) une haute place au dix-huitième siècle, aujourd'hui tombée presque à rien, où une personnalité de valeur reste inutile et enterrée avec le seul avenir du décanat de la Rote qui mène au cardinalat.Ed. et J. de Goncourt, Madame Gervaisais, p. 82.♦ Par ext. Exercice de cette fonction. || Son décanat a duré cinq ans. || Pendant son décanat.♦ Ensemble des services administratifs placés sous l'autorité d'un doyen et, spécialt, d'un doyen de faculté. || Votre demande doit être déposée auprès du décanat dans les trois jours. — Siège (bureaux, etc.) de ces services. || Le décanat se trouve au deuxième étage, au fond de la galerie.
Encyclopédie Universelle. 2012.